Mais avant même de rentrer dans les détails, un conseil de base : l'ennemi, c'est le vent et l'eau. Le vent doit être combattu par la gore-tex et par la chasse aux fuites. C'est dans les raccord que le vent s'engouffre. Quant à l'eau de la sueur, elle se combat avec les synthétiques pour écarter l'eau de la peau, et par la gore-tex pour l'évaporer dehors.
Maintenant, les détails :
Freins à disque
Les freins à patin ne fonctionnent pas bien par grand froid. Ils sont durs et n'accrochent pas à la jante. Les freins à disque fonctionnent, et plutôt bien.
Vélo de type VTT, sans cales-pieds
Il faut pouvoir réagir vite en cas de glissade ou d'imprévu : pour m'être déjà plusieurs fois retrouvé les 4 fers en l'air, j'évite désormais tout type d'accroche des chaussures aux pédales.
Pneus cloutés, larges et sous-gonflés
Il faut sous-gonfler les pneus pour une meilleure adhérence sur la glace et la neige. Il en va de même pour les clous, qui ne servent vraiment que si vous vous trouvez sur une plaque de verglas.
J'aime aussi mon amortisseur à l'avant que je mets en position "molle", qui a le grand avantage d'amortir les imprévus sous la neige, comme un bord de trottoir invisible sous 20 cm de poudreuse. Ca n'arrive pas souvent, mais quand ça arrive...
Les pieds
Mon expérience est que par -25°C, il faut quitter les chaussures de type vélo, et en revenir aux bases : bonnes chaussures de montagne avec chaussettes chaudes, ou en tout cas des chaussures étanches, fourrées.
Et, par dessus les chaussures, je mets des protège-chaussure en gore-tex. On les trouve facilement en Suède dans n'importre quel Cykloteket. C'est normalement utilisé contre la pluie, mais cela forme surtout une couche supplémentaire contre le vent et la neige. Evidemment, mieux vaut les choisir larges pour qu'ils s'adaptent à vos chaussures de montagne.
J'utilise aussi des guêtres pour éviter que le vent s'engouffre.
Les jambes
Pour les jambes, 2 épaisseurs suffisent, mais pas n'importe lesquelles. Il faut un collant épais en matière synthétique qui évacue la sueur, suivi d'un pantalon gore-tex 2 ou 3 couches.
Le torse
Pour le haut, il vous faut 3 couches : un sous vêtement épais synthétique évaluant la sueur, suivi d'une polaire, suivie d'une gore-tex 2 ou 3 couches. Simple. Toujours chez Cykloteket, on trouve de très bons sous vêtements, assez longs dans le dos pour s'adapter à la position du cycliste.
Surtout, pas de laine ni de coton.
La tête
Là, c'est crucial... il faut faire attention. Il est nécessaire d'avoir une cagoule -même fine- en synthétique, un masque léger contre le froid, voire un bandeau pour les oreilles. Tout cela se trouve chez Cykloteket aussi. Et bien sûr, un casque.
Les mains
Simple : jouer gros. J'utilise des moufles gore-tex épaisses mais molles, pour que mes mains soient suffisamment agiles pour pouvoir serrer les freins. Mieux vaut tester avant que vous arriverez à freiner...
Gourde
Mettre de l'eau chaude, voire très chaude, et ne pas la mettre en position fermée, sinon vous ne pourrez pas l'ouvrir. La dernière fois que j'ai mis de l'eau froide dans ma gourde, je me suis retrouvé peu après avec un gros glaçon. Pour ne rien arranger, j'ai forcé sur l'ouverture glacée et je l'ai cassée. Donc, en 2 mots : pensez que s'il fait froid pour vous, il fait aussi froid pour votre gourde.
De toute façon, par -25°C, ma gourde est un glaçon après environ 7 km, quelque soit la température initiale. Peut être qu'une gourde protégée ferait plus l'affaire ?
Et pour la journée...
Petit détail qui
1 commentaire:
le parcours du combattant en somme... J'ai finalement opté par la solution de facilité : la carte de transport SL.
Et oui, j'ai succombé devant l'adversité...
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